Alexandre Kouprine – Courte biographie
Alexandre Kouprine (Александр Куприн)
Courte biographie
Alexandre Kouprine (1870-1938)...
Alexandre Ivanovitch Kouprine (Александр Иванович Куприн) naît en 1870 dans la région de la Volga, à 500 kilomètres au sud-est de Moscou au sein d’une famille aristocratique.
Après être passé comme la plupart des jeunes de la noblesse russe par l’école militaire puis avoir servi comme sous-lieutenant durant quatre années dans les troupes impériales, il doit abandonner la voie des armes suite à d’un ‘incident’ survenu alors qu’il se rendait à Saint-Pétersbourg afin de tenter le concours d’entrée à l’Académie Nikolaev de l'état-major général : il aurait durant le trajet poussé un officier de police à l’eau ! et pour cela est interdit d’examens…
Une perte, peut-être, pour l’armée du Tsar, un bien sûrement pour la littérature russe…
En 1894 , Kouprine prend sa retraite de lieutenant, s'installe à Kiev et décide alors de se consacrer à l’écriture. Dans les années qui suivent, ses nombreux voyages à travers le pays, l'exercice de plusieurs métiers (il essaya même de devenir moine !), la rencontre de nombre de gens de toute condition, constitueront autant d'expériences propres à nourrir sa verve littéraire.
En 1901, il s'installe à Saint-Pétersbourg et en 1905. Parmi les œuvres les plus significatives d’Alexandre Kouprine ('La Fosse aux filles' [Яма], Oléssia [Олеся], 'Le Bracelet de grenats' [Гранатовый браслет], 'Gambrinus' [Гамбринус]) en 1905 est publié ‘Le Duel’ (Поединок) – portée plusieurs fois à l’écran : Voir en russe sur Youtube la version de 1957 réalisée par Vladimir Petrov (Владимир Петров).
Après la Révolution d’Octobre 1917, et avoir un temps tenté de ‘collaborer’ avec le nouveau régime bolchevique (il rencontrera même Lénine !), il s’installe en décembre 1919 d’abord à Tallinn en Estonie, puis en France, dès juillet 1920, où il passera les 17 années suivantes, sombrant dans l’alcoolisme, thème récurrent dans une partie de son œuvre.
C’est à Paris que sera donc publiée pour la première fois la nouvelle ‘Le Destin’ (1923).
En 1937, sentant que sa fin est proche, il rentre dans son pays natal – devenu entre temps l’URSS – où il décède l’année suivante, en 1938, d’un cancer de l’œsophage.