Deux fois deux – quatre (03)

Qu’apprend-on à l’école ? (Чему́ у́чат в шко́ле) - version complète

Interprété par le Grand chœur d'enfants de la Radio et Télévision soviétique - Soliste : Micha Doulsky

Большой детский хор Всесоюзного радио и телевидения, солист Миша  Дульский

Deux fois deux – quatre

Два́жды два — четы́ре

Тре́тий эпизод - Еpisode trois

Бе́лка: Зна́ешь мы вы́шли с тобо́й на доро́гу, кото́рая ведёт в шко́лу.

За́яц: Да, по э́той доро́ге всегда́ хо́дит Ка́лле. Ты ведь зна́ешь Ка́лле, сы́на лесника́.

Бе́лка: Коне́чно! Он до́брый ма́льчик!

За́яц: Смотри́! смотри́, что я нашёл!

Бе́лка: Я́блоки! Вот так шту́ка! Отку́да они́ могли́ упа́сть? Я́блонь побли́зости нет…

За́яц: Сам не понима́ю. Каки́е они́ кра́сные!

Бе́лка: Кра́сные...

За́яц: Но по́мнишь наш угово́р: по́ровну!

Бе́лка: Да, да… То́лько я сейча́с сосчитаю, сколько их: одно́, два, три, четы́ре.

За́яц: Четы́ре...

Бе́лка: Вот тепе́рь, я буду́ дели́ть: э́то мне, э́то мне! И э́то мне! А э́то – тебе́!

За́яц: Погоди́! Мне ка́жется, ты оши́блась. Да́й-ка я сам разделю́. Э́то мне, и э́то мне, и э́то…, а эт́о тебе́!

Бе́лка: Нет! Посто́й-ка! По-мо́ему, ты то́же оши́бся. Дава́й ещё раз попро́бую. Раз, два, три, мне! А одно́ – тебе́. Что-то не получа́ется по́ровну!

За́яц: Дава́й, я сно́ва! Одно́, друго́е, тре́тье, э́то я себе́ возьму́ - а четвёртое ты возьмёшь… Нет, не выхо́дит.

Бе́лка: Не выхо́дит… Косо́й, огляни́сь ! Ви́дишь, кто идёт!

За́яц: Ка́лле. Он что-то ище́т.

Ска́зочник: И э́то в са́мом де́ле был Ка́лле, сын лесника́, до́брый ма́́льчик и уже́ шко́льник.

Ка́лле (Сам с собо́й): Я же хорошо́ по́мню, что ма́ма положи́ла мне в су́мку большу́ю горбу́шку хле́ба, кусо́к сы́ра и че́тыре я́блока. А-а! В су́мке-то уже́ поря́дочная дыра́ и я то́лько сейча́с её заме́тил. Я́блоки наве́рно вы́катились на доро́гу. Мо́жет они́ и лежа́т на доро́ге? Четы́ре кра́сных я́блока... Жа́лко всё же!

…Ка́жется там на обо́чине сидя́т Косо́й и Рыжехво́стая.

...Скажи́те друзья́, вы не ви́дели мои́х я́блок?

Бе́лка: Нет, твои́х мы не ви́дели. Но у нас есть свои́. Не помо́жешь ли ты нам раздели́ть по́ровну четы́ре я́блока?

Ка́лле: Ну э́то для меня́ чепуха́! Ка́ждому сле́дует по два я́блока.

Бе́лка и за́яц: Ну да?!

Бе́лка: Отку́да ты э́то зна́ешь?

Ка́лле: Как же мне не знать, что четы́ре раздели́ть на́ два бу́дет два. А два́жды два — четы́ре. Я ведь хожу́ в шко́лу.

За́яц: А разве́ в шко́ле у́чат, что два́жды два - четы́ре?

Ка́лле: В шко́ле всему́ у́чат и э́тому то́же!

Petites-nouvelles-russes - Калле
Kalle sur le chemin de l'école

L'écureuil : Tu sais, nous sommes sur le chemin qui mène à l'école.

Le lièvre : Oui, et le petit Kalle* s’en vient toujours par là. Tu le connais : Kalle, le fils du garde-forestier.

L'écureuil : Bien sûr ! C'est un brave garçon !

Le lièvre : Regarde ! Regarde ce que j'ai trouvé !

L'écureuil : Des pommes ! Quelle trouvaille ! Mais d’où sont-elles tombées : il n'y a pas de pommier par ici…

Le lièvre : Moi-même, je ne sais pas. Comme elles sont rouges !

L'écureuil : Oh oui, rouges !

Le lièvre : Te souviens-tu de notre accord : moitié-moitié !

L'écureuil : Oui, je vais tout de suite les compter : une, deux, trois, quatre.

Le lièvre : Quatre, effectivement.

L'écureuil : Bon, je vais faire le partage : celle-là pour moi, celle-là pour moi ! Et cette-là pour moi aussi ! Et celle-ci pour toi !

Le lièvre : Attends, il me semble que tu te trompes. Donne un peu que je compte. Celle-ci pour moi, cette autre pour moi et celle-là aussi... et voilà pour toi !

L'écureuil : Non ! Arrête un peu ! Je pense que tu te trompes aussi. Laisse-moi essayer encore. Une, deux, trois pour moi ! Et une pour toi. Quelque chose ne tombe pas juste !

Le lièvre : A moi, de nouveau ! J’en prends une, une autre, une troisième – et la quatrième est pour toi ! Non, c’est toujours pas ça.

L'écureuil : Oui, ça ne va pas... Oreillard, regarde un peu qui vient !

Le lièvre : C'est Kalle. On dirait qu’il cherche quelque chose.

Le conteur : Et oui, effectivement, c'était Kalle, le fils du garde-forestier. Un brave garçon, qui déjà était en âge d’aller à l’école.

Kalle (se parlant à lui-même) : Pourtant, je me souviens très bien que maman avait glissé dans mon cartable un quignon de pain, un bout de fromage et quatre pommes. Aïe ! Le sac est troué : un gros trou. C’est maintenant que je m’en rends compte. Les pommes sont sûrement tombées en route. Peut-être y sont-elles toujours ? Quatre belles pommes… Quel dommage !

...Oh, il me semble que j’aperçois Oreillard et Queue-Rousse sur le bord du chemin.

...Holà, mes amis, auriez-vous vu mes pommes ?

L’écureuil : Non, on n’a pas vu tes pommes. Mais voici les nôtres... Ne nous aiderais-tu pas à diviser moitié-moitié nos quatre pommes ?

Kalle : Trop facile pour moi ! Chacun doit recevoir deux pommes.

L’écureuil et Le lièvre : Ah bon ?!

L'écureuil : Comment tu sais ça ?

Kalle : Comment puis-je ne pas savoir que quatre divisé par deux donne deux, et que deux fois deux font quatre. C’est que je vais à l'école.

Le lièvre : C’est donc cela qu’on enseigne à l'école ? que deux fois deux font quatre ?

Kalle : À l'école, on apprend plein de choses, et ça aussi !

* Dans la version originale du conte, le garçon se nomme Nygårds Kalle.

Petites-nouvelles-russes - Pommes rouges

Чему́ у́чат в шко́ле

Qu’apprend-on à l’école ?

Musique de Vladimir Chaïnsky – Музыка: Владимир Шаинский

Paroles : Mikhaïl Pliatskovsky – Слова : Михаил Пляцковский

Interprète de la version originale : Edouard Khil

Исполнитель оригинальной версии: Эдуард Хиль

Бу́квы ра́зные писа́ть то́нким пёрышком в тетра́дь
У́чат в шко́ле, у́чат в шко́ле, у́чат в шко́ле.

Вычита́ть и умножа́ть, малыше́й не обижа́ть
У́чат в шко́ле, у́чат в шко́ле, у́чат в шко́ле.

(Bis)

К четырём приба́вить два, по слога́м чита́ть слова́
У́чат в шко́ле, у́чат в шко́ле, у́чат в шко́ле.

Кни́жки до́брые люби́ть и воспи́танными быть
У́чат в шко́ле, у́чат в шко́ле, у́чат в шко́ле.

(Bis)

[Нахо́дить восто́к и юг, рисова́ть квадра́т и круг
У́чат в шко́ле, у́чат в шко́ле, у́чат в шко́ле.

И не пу́тать никогда́ острова́ и города́
У́чат в шко́ле, у́чат в шко́ле, у́чат в шко́ле.]*

Про глаго́л и про тире́, и про до́ждик на дворе́
У́чат в шко́ле, у́чат в шко́ле, у́чат в шко́ле.

Кре́пко-накре́пко дружи́ть, с де́тства дру́жбой дорожи́ть
У́чат в шко́ле, у́чат в шко́ле, у́чат в шко́ле.

(Bis)

* Э́тот купле́т отсу́тствует в оригина́льной ве́рсии в испо́лнении Э́дуарда Хи́ля.

Petites-nouvelles-russes - Pommes rouges

A écrire différentes lettres avec une fine plume dans son cahier,
C’est ce qu’on apprend à l'école, à l'école, à l’école.

A soustraire et multiplier, à ne pas se moquer des plus petits,
C’est ce qu’on apprend à l'école, à l'école, à l’école.

(Bis)

A ajouter deux à quatre, à lire les mots syllabe par syllabe
C’est ce qu’on apprend à l'école, à l'école, à l’école.

De bons livres à aimer et à être bien éduqué
C’est ce qu’on apprend à l'école, à l'école, à l’école.

(Bis)

[A savoir où sont l'est et le sud, à dessiner un carré et un cercle
C’est ce qu’on apprend à l'école, à l'école, à l’école.

Et à ne jamais confondre les îles et les villes
C’est ce qu’on apprend à l'école, à l'école, à l’école.]*

A propos des verbes et des tirets,
Et aussi sur la pluie qui tombe au dehors,
Tout cela on l’apprend à l'école, à l'école, à l’école.

A être de véritables camarades, à chérir l'amitié depuis l'enfance,
C’est ce qu’on apprend à l'école, à l'école, à l’école.

(Bis)

* Ce couplet ne figure pas dans la version originale enregistrée par Edouard Khil.