Sur le fleuve Amazone et Dans l’Afrique brûlante

На далёкой Амазо́нке

Sur le lointain fleuve Amazone

(1981)

Музыка: Виктор Берковский и Морис Синельников

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Musique : Victor Berkovsky et Maurice Sinelnikov
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Из перевода Самуила Маршака (1944),
оригинального стихотворения Редьярда Киплинга (1902)

D’après une traduction de Samuel Marchak (1944),
sur un poème original de Rudyard Kipling (1902)
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Исполнители: Сергей и Татьяна Никитины
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Interprété par Sergueï et Tatiana Nikitine

На далёкой Амазо́нке не быва́л я никогда́.
Никогда́ туда́ не хо́дят иностра́нные суда́.
То́лько «Дон» и «Магдали́на», быстрохо́дные суда́,
То́лько «Дон» и «Магдали́на» хо́дят по́ морю туда́.

Припе́в:

Из Ли́верпульской га́вани, всегда́ по четверга́м,
Суда́ ухо́дят в пла́ванье к далёким берега́м.
Плыву́т они́ в Брази́лию, Брази́лию, Брази́лию,
И я хочу́ в Брази́лию — к далёким берега́м!
То́лько «Дон» и «Магдали́на», то́лько «Дон» и «Магдалина»,
Только́ «Дон» и «Магдали́на» хо́дят по́ морю туда́.

Никогда́ вы не найдёте в на́ших се́верных леса́х
Длиннохво́стых ягуа́ров, бронено́сных черепа́х.
Но в со́лнечной Брази́лии, Брази́лии мое́й,
Тако́е изоби́лие неви́данных звере́й.

(Припе́в)

Но в со́лнечной Брази́лии, Брази́лии мое́й,
Тако́е изоби́лие неви́данных звере́й!
Увижу́ ли Брази́лию, Брази́лию, Брази́лию,
Увижу́ ли Брази́лию до ста́рости мое́й?

(Припе́в)

Petites-nouvelles-russes - Smiley soleil

Je n’ai jamais navigué sur le lointain fleuve Amazone.
Les navires étrangers n’y vont jamais.
Seuls le "Don" et la "Magdalena", navires à grande vitesse,
Seuls le "Don" et la "Magdalena" y remontent par la mer.

Refrain:

Depuis le port de Liverpool, toujours le jeudi,
les navires mettent le cap sur des rivages lointains.
Ils naviguent vers le Brésil, le Brésil, le Brésil,
Et je veux aller au Brésil - vers des rivages lointains !
Seuls le "Don" et la "Magdalena",
Seuls le "Don" et la "Magdalena" y remontent par la mer.

Vous ne trouverez jamais
de jaguars à longue queue, de tortues cuirassées dans nos forêts du nord.
Mais sous le soleil du Brésil, mon Brésil,
Il y a une telle abondance d'animaux jamais vus.

(Refrain)

Et sous le soleil du Brésil, mon Brésil,
Il y a une telle abondance d'animaux jamais vus !
Vais-je voir le Brésil, le Brésil, le Brésil,
Vais-je voir le Brésil avant mes vieux jours ?

(Refrain)

La chanson apparaît au générique du dessin animé ‘Le Hérisson et la Tortue’ (Ёжик плюс черепаха), réalisé en 1981 par Ivan Oufimtsev (Иван Васильевич Уфимцев) 1928-2010, basé sur le conte de Rudyard Kipling : ‘D’où viennent les Tatous’ (The Beginning of the Armadillos) – Lire en anglais - , septième chapitre des ‘Histoires comme ça’ (Just So Stories for Little Children) publiées en 1902. Le poème ‘Je n’ai jamais navigué sur le lointain fleuve Amazone...’ (I’ve never sailed the Amazon…) se trouve en conclusion de la petite histoire. Il fut traduit en russe en 1944 par Samuel Marchak (Самуил Яковлевич Маршак), 1887-1964. Lire (en russe) На далекой Амазонке’ (Sur le lointain fleuve Amazone).

Samuel Marchak écrivit durant sa vie de nombreux poèmes pour enfants. Lire (en russe).

Le Hérisson et la Tortue (Ёжик плюс черепаха), 2005

Petites-nouvelles-russes - Smiley soleil

Что случи́лось в А́фрике

Que s’est-il passé en Afrique ?
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Владимир Высоцкий - Vladimir Vyssotski

(1968)

« Il n'y a pas d'amour heureux » L. Aragon

В жёлтой жа́ркой А́фрике,
В центра́льной её ча́сти,
Как-то вдруг, вне гра́фика,
Случи́лося несча́стье.
Слон сказа́л, не разобра́в:
— Ви́дно, быть пото́пу!..-
В о́бщем так: оди́н Жира́ф
Влюби́лся в Антило́пу.

Припе́в:

Тут поднялся́ галдёж и лай,
И то́лько ста́рый Попуга́й
Гро́мко кри́кнул из ветве́й:
— Жира́ф большо́й — ему́ ви́дней!

— Что же, что рога́ у ней? —
Крича́л Жира́ф любо́вно. -
Ны́нче в на́шей фа́уне
Равны́ все поголо́вно!
Е́сли вся моя́ родня́
Бу́дет ей не ра́да, -
Не пеня́йте на меня́ -
Я уйду́ из ста́да!

(Припе́в)

Па́пе антило́пьему
Заче́м тако́го сы́на?
Всё равно́ — что в лоб ему́,
Что по́ лбу — всё еди́но.
И жира́фов зять брюзжи́т:
— Вида́ли остоло́па? -
И ушли́ к бизо́нам жить
С Жира́фом Антило́па.

(Припе́в)

В жёлтой жа́ркой А́фрике
Не ви́дать иди́ллий.
Льют Жира́ф с Жира́фихой
Слёзы крокоди́льи.
То́лько го́рю не помо́чь —
Нет тепе́рь зако́на.
У Жира́фов вышла́ дочь
Заму́ж за Бизо́на.

Пусть Жира́ф был непра́в,
Но вино́вен не Жира́ф,
А тот, кто кри́кнул из ветве́й:
— Жира́ф большо́й — ему́ ви́дней!

Petites-nouvelles-russes - Smiley soleil

Dans l'Afrique brûlante
Au cœur-même de l’Afrique,
D'un coup, à l'improviste,
Survint un malheur.
L'éléphant dit sans comprendre :
« Sûrement, il doit s’agir du déluge ! »
En deux mots : un girafon
S’était amouraché d’une antilope.

Refrain :

Puis ce fut un concert de clameurs et aboiements,
Et seul un vieux perroquet
S’écria fort depuis les branches :
« Le girafon est grand, il voit bien ce qui est bon pour lui !»

« Eh bien, quelle importance que l’antilope ait des cornes ou pas ?
Blatéra amoureusement le girafon.
Aujourd'hui dans notre faune
Tous sont égaux !
Et si ma famille
n’est pas contente,
Ne m’en faites pas le reproche :
Je quitterai le troupeau ! »

(Refrain)

Pourquoi le papa de la petite antilope
Aurait-il besoin de s’encombrer d’un tel beau-fils ?
Peu importe pour lui,
Corne ou pas corne, c’est du pareil au même.
Quant au beau-frère du girafon, il grogne :
« Avez-vous vu pareil imbécile !? »
Et chez les bisons, le jeune couple
S’en alla vivre.

(Refrain)

Dans l'Afrique brûlante
Il n’y a pas d’heureuses idylles.
Le père Girafe et son épouse versent
Des larmes de crocodile.
Mais le chagrin n’aide en rien -
Il n'y a plus de règle maintenant :
Les girafes ont une fille
Qui vient d’épouser un bison.

Que le girafon ait pu s’être trompé
Ce n'est pas de sa faute,
Mais de celui qui criait depuis les branches :
« Le girafon est grand, il voit bien ce qui est bon pour lui !»

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